Une Véloroute dans la Péninsule acadienne

Philippe Basque, L’heure de l’Est
Avec le relâchement du confinement un peu partout et avec l’arrivée du beau temps, les adeptes du vélo se lancent. Et comme nous l’explique notre fidèle collaborateur, Philippe Basque, chez lui, dans la Péninsule acadienne, c’est sur la Véloroute que ça se passe!

Qu’à cela ne tienne, en 2020, tout en respectant la distanciation sociale au temps de la Covid-19, les utilisateurs de la Véloroute de la Péninsule acadienne sont bien nombreux. Ils roulent, courent, marchent et patinent sur des roulettes à plus de deux mètres d’écart. Depuis les premières phases de déconfinement, tout le monde est heureux de reprendre ses habitudes sportives sur la Véloroute.

Au début des années 1990, après le démantèlement de la voie ferrée, on réfléchit à transformer ce chemin en piste cyclable. Il s’agit d’un terrain plat et sans courbe. On aménage donc une piste cyclable en terre reliant Caraquet, Shippagan et Tracadie.

Ce n’est qu’en 2005 que Serge Dugas propose d’en faire une véritable Véloroute et un attrait touristique. Durant des mois, Serge Dugas, ainsi que Roland Besnier, font la promotion du projet auprès d’organismes et de municipalités. Un premier tronçon est asphalté entre Caraquet et Bertrand, puis d’autres secteurs comme à l’île Lamèque. En 2018, la Véloroute reçoit plus de 6 millions de dollars du gouvernement du Nouveau-Brunswick et de trois municipalités de la Péninsule acadienne. La reconstruction de certains secteurs de la piste peut être complétée.

La Véloroute de la Péninsule acadienne est un circuit cyclable de plus de 325 kilomètres (près de 400 km avec les aller et retour sur certaines routes) reliant les 14 municipalités et autres communautés de la Péninsule acadienne. 70 kilomètres se retrouvent hors-pistes et les autres longent les routes de la Péninsule.

Ernest Ferguson